Selon The nationonlineng, cette décision marque une avancée notable pour les droits des musulmanes, notamment dans un pays où les débats autour du hijab sont souvent polarisés.
Dans une déclaration, le professeur Ishaq Akintola, directeur exécutif de MURIC, a exprimé sa gratitude envers le gouverneur Namadi pour avoir ordonné aux trois agences de sécurité privées de l'État de permettre aux femmes musulmanes de porter le hijab par-dessus leur uniforme.
Cette décision reflète non seulement un respect pour les convictions religieuses, mais aussi une compréhension des droits des musulmanes dans un contexte complexe.
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Bien que le Nigéria compte une majorité musulmane, des tensions existent entre les régions musulmanes du nord et les régions chrétiennes du sud, exacerbées par des groupes extrémistes comme Boko Haram.
Ces tensions rendent difficile l'exercice libre des droits religieux, notamment en ce qui concerne le port du hijab. Toutefois, des initiatives comme celle de Jigawa marquent un pas important vers la reconnaissance des droits des musulmanes dans le pays.