Selon Le Figaro, autorisée par la préfecture de police, cette rencontre spirituelle et culturelle s’est déroulée sans incident de 15h à 20h.
Les participants, organisés en « kourel », ont chanté en chœur les qasidas – poèmes mystiques composés par Ahmadou Bamba – et accompli des séances de zikr, ponctuées de khassaïdes, chants soufis méditatifs.
Le rassemblement visait à promouvoir les enseignements non-violents du cheikh, figure emblématique de la résistance spirituelle face à la colonisation.
Cependant, des critiques ont émergé sur les réseaux sociaux, certains dénonçant l’utilisation d’un espace public symbolique pour des manifestations religieuses. Le directeur européen du Conseil mondial des imams a rappelé que des lieux de culte étaient disponibles à proximité. Des responsables politiques de droite y ont vu une atteinte au principe de laïcité.
Entre ferveur spirituelle et débat républicain, cette célébration met en lumière les tensions persistantes autour de la place du religieux dans l’espace public en France.