Selon bladi.net, si dans les pays à majorité musulmane comme la Malaisie, l’Indonésie ou le Pakistan, le halal occupe naturellement une place importante dans les recherches liées à l’alimentation et à l’investissement, les résultats provenant de pays non musulmans surprennent.
En France, les recherches autour du halal représentent 44 % de l’intérêt enregistré, contre 30 % en Belgique. Plus étonnant encore, certains pays d’Asie centrale affichent des chiffres élevés : 65 % au Kirghizistan, 54 % au Kazakhstan et 50 % en Ouzbékistan. Ces données témoignent de l’intégration croissante du halal dans l’identité culturelle et sociale de la région.
Ce phénomène ne concerne plus uniquement la consommation alimentaire. Comme le souligne la plateforme Tekedia, « la culture halal va au-delà des lois alimentaires : elle traduit une conscience éthique et une exigence de confiance dans les pratiques de consommation ». En s’étendant à l’économie, à la finance ou encore au tourisme, le halal devient ainsi un repère mondial de valeurs partagées, porté par des préoccupations de transparence, d’authenticité et d’éthique.