Selon NoonPost, dans une interview radiophonique, Marco Rubio, secrétaire d’État américain, a affirmé que des démarches étaient en cours pour qualifier légalement le CAIR d’« organisation terroriste ». Il a expliqué que cette désignation nécessitait la production de preuves documentées pouvant résister à l’examen des tribunaux fédéraux, insistant sur la nécessité de construire un dossier solide afin de contourner les obstacles judiciaires.
Selon Rubio, cette stratégie s’inscrit dans une surveillance permanente des organisations soupçonnées de liens avec le terrorisme. Mais derrière ce discours, de nombreux observateurs y voient une tentative systématique de réduire au silence toute voix critique de la politique israélienne et de délégitimer les défenseurs des droits des Palestiniens.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le paradigme de la « guerre contre le terrorisme » est devenu un instrument central de la politique américaine. Utilisé pour justifier des interventions militaires et des mesures sécuritaires, il sert désormais, selon certains analystes, à criminaliser les expressions de solidarité avec la Palestine en Occident, assimilant les militants à des extrémistes ou à des antisémites.