Dans un entretien accordé au journal De Volkskrant, elle a reconnu regretter les conséquences de cette initiative, mais a affirmé avoir agi en conscience et dans le contexte particulier de l’époque. « C’était il y a huit ans, dans une période différente. En tant qu’autorité locale, nous avons agi avec bonne foi », a-t-elle soutenu, tout en assurant entretenir de bonnes relations avec la majorité des musulmans de Delft et de la région de Zuid-Holland.
Cette affaire remonte à 2017, lorsque la municipalité avait mandaté le cabinet de conseil Nuance door Training en Advies (NTA) pour mener une enquête discrète. La révélation d’un enregistrement prouvant l’absence de motifs précis avait suscité de vives critiques et des interrogations sur la légalité et l’éthique de la démarche.
L’organisation Stichting Al-Ansaar, liée à une mosquée locale, a dénoncé une atteinte aux droits des fidèles et demandé l’accès complet au rapport de l’enquête. Son avocat, Paul Tiam, insiste sur la nécessité de transparence et de responsabilité de la part des autorités.