À l’occasion de la fête du Maouled célébrant la naissance du Prophète et sous le patronage du mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, et en présence de la vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal Leila Solh Hamadé, la mosquée de l’imam al-Ouzaï a été inaugurée dans la région éponyme, après avoir été restaurée, agrandie et réhabilitée par la Fondation.
L’imam al-Ouzaï fut l’un des grands savants de l’islam au deuxième siècle de l’Hégire. Il vécut à Beyrouth où il fut enterré. Le quartier Ouzaï porte son nom pour honorer sa mémoire. Son mausolée reste un lieu de pèlerinage, témoignant de son influence profonde dans l’histoire islamique du Liban.
La cérémonie s’est déroulée en présence du président des tribunaux religieux sunnites, le cheikh Mohammad Assaf, des muftis des différentes régions du Liban, des directeurs des établissements dépendants de Dar el-Fatwa, des juges religieux, des ulémas membres du Conseil supérieur islamique, du gouverneur du Mont-Liban Mohammad Mekkaoui, de l’ancien ministre Khaled Kabbani, et du directeur général des Waqfs islamiques, le cheikh Mohammad Anis al-Arwadi.
Après la lecture de la Fatiha sur la tombe du président Riad el-Solh, adjacente à la mosquée de l’imam al-Ouzaï, une visite des lieux restaurés a eu lieu.
« Nous célébrons l’inauguration de la mosquée de l’imam Abdel Rahman al-Ouzaï après sa restauration et son agrandissement, ainsi que la réhabilitation du mausolée du président martyr Riad el-Solh, dans le cadre d’un projet qui a duré un an et demi, afin de rendre à ce lieu sa place religieuse et historique à l’entrée sud de Beyrouth. »
« Dans sa cour repose le mufti martyr Hassan Khaled, tombé pour avoir refusé la tutelle, et à ses côtés, le martyr national Riad el-Solh, tombé pour avoir refusé le compromis », a-t-elle ajouté.
« Nous invitons tous les habitants de Beyrouth à venir y prier, méditer et réfléchir, pour prouver que cette ville, qui a uni l’imam al-Ouzaï, Riad el-Solh et les familles de Beyrouth, est capable de rester une ville d’unité et de rencontre, et non de division », a conclu Leila Solh Hamadé.
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