À l'occasion du premier anniversaire de la mort en martyre de Seyyed Hassan Nasrallah et de Seyyed Hashim Safieddine, le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a rendu hommage au martyr. Il a rappelé : « L'époque des défaites est révolue et l'époque des victoires est arrivée. » Selon lui, la lutte produit la victoire ou le martyre, et la victoire nous entoure.
Qassem a affirmé que Nasrallah avait institué une résistance exemplaire, étendant sa lumière à travers la région et le monde et modifiant le visage du Proche-Orient. Cette résistance s'est propagée parmi ceux qui ont une conscience. « Tu es le maître des martyrs de la nation et de l'univers, le leader de la résistance internationale qui inspire les hommes libres », a-t-il déclaré.
« Ils ont tué ton corps, mais ton esprit est devenu libre », a-t-il ajouté. « Tu vis auprès de Dieu. Tant que tu es parmi nous, ils ne seront ni en paix ni victorieux. Tes proches demeurent fidèles à l'alliance. »
Il a affirmé que, durant l'année qui a suivi la mort de Nasrallah, une vaste guerre conçue par Israël et soutenue par des puissances occidentales visait à anéantir la résistance régionale pour permettre à Israël de survivre et de s'étendre. Les Israéliens, a-t-il dit, ont tué des dirigeants, affaibli des capacités et mené d'importantes opérations ; si de tels coups avaient visé d'autres armées, celles-ci se seraient effondrées. Israël espérait provoquer la chute du Hezbollah, mais la résistance a pris l'initiative, élu un nouveau secrétaire général, reconstitué sa direction et poursuivi la lutte.
Malgré les agressions israéliennes et les pressions américaines et européennes, la résistance a tenu bon et a empêché l'atteinte des objectifs adverses. Qassem a rejeté l'idée du désarmement du Hezbollah, l'exposant comme la réalisation des buts d'Israël ; il a assuré que le mouvement n'acceptera pas d'être désarmé et se tiendra prêt à un affrontement existentiel.
Sur le plan politique libanais, il a appelé à l'application de l'accord de Taëf pour libérer les terres occupées et à l'exécution de réformes retardées trente-cinq ans, notamment une élection parlementaire sur une base nationale non confessionnelle et la création d'un Sénat représentant toutes les confessions. Il a insisté sur la nécessité de rester unis pour protéger le pays et réaffirmé le soutien au rôle de l'armée libanaise.
Enfin, à propos de la Palestine, Qassem a estimé que la cause palestinienne demeure centrale et que ce qu'il a qualifié de génocide contre les Palestiniens vise à anéantir leur cause et à préparer la fin de la région. Il a salué le courage du peuple palestinien et des forces de résistance, a adressé ses vœux aux blessés et a affirmé que la terre arrosée du sang des martyrs finira par être rendue à son peuple.
Il a conclu en appelant à la solidarité régionale et à la vigilance face aux manœuvres étrangères visant à affaiblir le pays.