Selon PressTV, Ana Mirandapaz, parlementaire du Bloc nationaliste galicien (BNG), faisait partie d'une délégation officielle en Palestine composée de quatre groupes du Parlement européen.
Mirandapaz a dû attendre dans la zone de contrôle frontalier pendant au moins sept heures, après quoi elle a été forcée de rentrer à Madrid depuis l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.
Les autorités frontalières ont justifié la mesure en disant qu'elle avait été sur l'une des flottilles pour briser le siège de la bande de Gaza (une initiative d'activistes pro-palestiniens pour dénoncer le blocus israélien contre la bande).
Le ministère israélien des Affaires étrangères a également allégué que « les membres du Parlement européen qui tentent de nuire à Israël, qui ont exprimé leur soutien à des organisations terroristes ou qui, dans le passé, ont tenté d'entrer illégalement en Israël, se verront refuser l'entrée ».
Israël qualifie les groupes de résistance palestiniens qui s'opposent à l'apartheid israélien et aux meurtres constants, de "groupes ou organisations terroristes".