L’Ayatollah Khamenei appelle au renforcement de « l’unité sacrée » du peuple iranien
Devant des milliers de fidèles réunis, il a souligné que les ennemis de l’Iran ont compris, à travers leurs défaites militaires et la résistance de la nation, qu’ils ne pourraient jamais soumettre le pays par la guerre. Dès lors, a-t-il affirmé, leurs efforts se concentrent désormais sur la création de divisions internes.
Dans la première partie de son discours, le Guide suprême a évoqué les bénédictions issues du voyage de l’Imam Reza (as) en Khorasan. Selon lui, cet événement a permis de sortir l’école des Ahl al-Bayt de son isolement après Karbala et de raviver l’esprit de résistance des chiites. Il a également rappelé que l’Imam Reza (as) avait contribué à diffuser le message de l’Achoura, centré sur la lutte contre l’injustice et le refus de la corruption dans la société islamique.
Abordant ensuite les questions d’actualité, l’Ayatollah Khamenei a dénoncé l’hostilité persistante des Etats-Unis depuis quarante-cinq ans. Il a expliqué que derrière les prétextes liés aux droits de l’homme ou à la démocratie, la véritable exigence de Washington reste de voir l’Iran « écouter et obéir ». Selon lui, cette volonté constitue une insulte au peuple iranien, qui y résiste avec force. Il a rappelé que la récente guerre menée avec l’appui du régime sioniste s’inscrivait dans cette logique : les ennemis espéraient effondrer la République islamique, mais furent surpris par la riposte iranienne et par l’échec de leurs calculs.
Le Guide suprême a fustigé les opposants iraniens ayant collaboré avec les Etats-Unis et Israël, les accusant de trahison. Il a affirmé que l’illusion d’un fossé entre le peuple et le système avait été balayée par la mobilisation générale autour de l’État et des forces armées. Il a salué la puissance militaire iranienne, qu’il a présentée comme un facteur décisif ayant modifié les équilibres régionaux.
Khamenei a mis en garde contre les tentatives de division orchestrées par les ennemis. Il a insisté sur la nécessité de maintenir la cohésion entre les citoyens, le gouvernement, les responsables et les forces armées. Selon lui, la critique constructive est acceptable, mais la remise en cause des fondements de la République islamique sert uniquement les intérêts adverses.
Évoquant le régime israélien, il l’a qualifié de « plus honni au monde » et a condamné ses crimes actuels, en particulier l’utilisation de la faim et de la soif comme armes contre les enfants de Gaza. Il a affirmé que de simples condamnations verbales ne suffisent pas et a salué l’exemple du peuple yéménite, qui a bloqué les voies de soutien au régime sioniste.
L’Ayatollah Khamenei a exprimé l’espoir que Dieu bénisse les efforts de la nation iranienne et des peuples épris de justice, afin d’éradiquer ce qu’il a qualifié de « cancer mortel » dans la région et de renforcer l’unité des nations musulmanes. La cérémonie s’est achevée par des prières et des lamentations récitées par des panégyristes des Ahl al-Bayt.
