Fin du premier congrès des juristes musulmans à Kuala Lumpur
L’événement a été organisé par l’Union du monde islamique, à travers son Académie de jurisprudence islamique, avec la participation de responsables malaisiens, de représentants d’Arabie saoudite ainsi que de savants et de juristes venus de plusieurs pays musulmans.
Dans son intervention, le grand mufti d’Arabie saoudite, Cheikh Abdulaziz ben Abdullah Al Sheikh, a souligné que le fiqh est une science précise qui exige une spécialisation. Il a rappelé que les bibliothèques islamiques d’Arabie regorgent d’ouvrages juridiques d’une grande richesse et exprimé son souhait que le congrès ouvre la voie à de nouvelles méthodes d’enseignement adaptées aux étudiants des universités islamiques.
De son côté, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Dr Mohammed ben Abdul Karim Al Issa, a rappelé que le fiqh a toujours été une référence pour comprendre les règles pratiques de l’islam. Il a insisté sur le rôle des grands savants qui, grâce à leur sincérité et à leur ouverture, ont contribué à renforcer l’unité de la communauté musulmane au-delà des différences d’écoles juridiques.
Le khâtib de la Mosquée sacrée de La Mecque, Cheikh Saleh ben Abdullah ben Humaid, a pour sa part rappelé que le fiqh est une science vivante, enracinée dans le Coran et la Sunna, mais capable d’évoluer avec le temps et de répondre aux réalités nouvelles.
Le mufti des États fédéraux de Malaisie a mis en avant l’importance de l’ijtihad collectif face aux défis modernes liés notamment aux avancées technologiques.
À la fin de la rencontre, les participants ont adopté un communiqué final proposant que ce congrès devienne périodique, afin de renforcer les échanges entre juristes musulmans et d’adapter l’enseignement du fiqh aux besoins contemporains.
