Selon Le Figaro, ce lieu de culte avait déjà fait l’objet d’une procédure similaire en 2024, suspendue après le retrait temporaire de son imam, Smaïn Bendjilali, et la suppression de ses publications en ligne.
L’imam, condamné en mai dernier à six mois de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme » après avoir relayé sur X un message lié à l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, conteste cette décision. Par la voix de son avocat, Me Rafik Chekkat, il dénonce une « mesure politique » et un « abus de pouvoir », affirmant qu’il s’agit d’un ciblage idéologique contre l’islam plutôt que d’une mesure de sécurité.
Cette nouvelle menace de fermeture intervient dans un contexte électoral sensible. Martine Vassal, candidate de la droite et du centre aux municipales, a apporté son soutien au préfet, estimant que certains « détournent la foi pour imposer une idéologie séparatiste ».
Un rapport gouvernemental récent décrit l’imam comme influent dans son quartier, « de sensibilité salafiste mais usant des codes du frérisme ».