Selon horizons.dz, ces titres, adossés à l’usufruit d’actifs immobiliers de l’État, offriront aux souscripteurs un revenu locatif annuel de 6 % sur sept ans, entièrement exonéré d’impôts.
La souscription est ouverte aux particuliers et institutionnels algériens, résidents ou non-résidents, mais exclut les étrangers. Les sukuk sont émis en coupures de 100 000 et 1 000 000 dinars, et peuvent être librement négociés, cédés ou donnés en nantissement. Un rachat anticipé par le Trésor public est également prévu à partir de la troisième année.
Les souscriptions s’effectueront auprès des agences bancaires, de la Banque d’Algérie, des trésoreries et des bureaux de poste. En cas de rupture de stock, des récépissés équivalents seront délivrés.
Selon l’expert Yacine Dridah, cette opération, qui devrait mobiliser plus de 296 milliards de dinars, dynamisera le marché financier, favorisera l’inclusion et encouragera l’investissement. Conformes à la charia, les sukuk constituent une alternative aux obligations traditionnelles et reflètent la montée en puissance de la finance islamique en Algérie.