Selon alarabi citant les estimations de la police, plus de 5 000 personnes ont défilé dans le centre-ville avant la rencontre, prévue à 20h45 au stade Friuli, rebaptisé « Bluenergy Stadium ».
La tension est montée dès les premières minutes de la cérémonie d’ouverture : l’hymne israélien a été accueilli par des huées et des cris de protestation dans les tribunes.
À l’extérieur du stade, les forces de l’ordre ont affronté les manifestants qui scandaient des slogans contre « le régime d’occupation ». Pour disperser la foule, la police italienne a eu recours à des gaz lacrymogènes et à des canons à eau, tandis que certains manifestants ont riposté par des feux d’artifice. Plusieurs arrestations ont été rapportées.
La marche avait été organisée par le Comité Palestine–Udine, qui a appelé la FIFA à suspendre Israël de toutes les compétitions internationales, accusant son équipe nationale de « soutenir les politiques d’occupation » dans les territoires palestiniens.
Les manifestants portaient un immense drapeau palestinien de 18 mètres et une banderole rouge sur laquelle on pouvait lire : « Montrez le carton rouge à Israël ». Une sculpture métallique symbolisant la justice, tenant d’une main une balance et de l’autre un carton rouge, a également été brandie.
« Ici, il n’y a pas de paix, seulement une trêve », a déclaré Valentina Bianchi, l’une des participantes. « Sans justice, il ne peut y avoir de paix. »
Dans un communiqué, le maire d’Udine a condamné les violences survenues en marge de la manifestation, les qualifiant d’« inacceptables ».