De la place Enghelab à la place Azadi, la foule a porté les cercueils, dans une atmosphère marquée par les larmes, les prières et les slogans contre Israël et les États-Unis.
Les dépouilles comprenaient des enfants, des femmes, des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des journalistes. L’événement a débuté avec la récitation du verset 38 de la sourate al-Hajj affirmant que Dieu défend ceux qui croient.
De hautes personnalités, dont le président Massoud Pezeshkian, le président du Parlement Mohammad Bagher Ghalibaf, ainsi que plusieurs ministres et responsables militaires, ont assisté à la cérémonie. Des images de martyrs, des bannières de deuil et des slogans antisionistes ont rempli les rues.
Le cortège a aussi rendu hommage aux neuf journalistes tués, dont Masoumeh Azimi, Ni'ma Rajabpour et Ehsan Zakeri. Selon l’Organisation de mobilisation des médias, ces professionnels ont été ciblés pour avoir porté la voix des opprimés. Leurs sacrifices incarnent la résistance médiatique contre la propagande ennemie.
Le métro de Téhéran a été gratuit pour faciliter la participation populaire, et les autorités ont décrété un jour férié pour la capitale. Cette mobilisation nationale est considérée comme un véritable « Yawm Allah » (jour divin), symbole d’unité, de fidélité aux martyrs, et de rejet ferme de l'agression.
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