Selon Guardian, des documents récemment divulgués révèlent que Microsoft a secrètement collaboré avec l’unité de renseignement 8200 de l’armée israélienne en lui fournissant son infrastructure cloud Azure. Ce partenariat, actif depuis 2022, aurait permis la collecte et l’analyse massive de millions de conversations téléphoniques de Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, sous prétexte de « sécurité nationale ». Pourtant, ces données serviraient à l’identification, à l’extorsion, à l’arrestation arbitraire, voire à l’assassinat de militants palestiniens.
D’ici juillet 2025, plus de 11 000 téraoctets de conversations — environ 200 millions d’heures — pourraient être stockées. Bien que Microsoft ait nié toute implication directe, plusieurs sources confirment que ses ingénieurs collaborent quotidiennement avec les services israéliens. Un ancien officier a même reconnu l’usage de ces écoutes pour cibler des frappes aériennes à Gaza.
Cette coopération a provoqué des protestations internes chez Microsoft. Lors d’un discours du PDG, un employé a dénoncé publiquement l’implication de l’entreprise, criant : « Vos mains sont couvertes du sang de Gaza ! »
Il est également rapporté que l’usage de mots comme « Gaza » ou « génocide » a été interdit en interne, soulevant de graves inquiétudes sur le rôle des géants technologiques dans les violations des droits humains.