Il a souligné que Haj Ramadan s’était entièrement consacré à la cause palestinienne, jouant un rôle clé dans la stratégie défensive de Gaza. Selon lui, la question palestinienne dépasse les frontières : elle est une cause humaine qui engage tous les peuples libres.
Cheikh Qassem a accusé les États-Unis de chercher à imposer des diktats visant à démanteler la résistance libanaise. Il a révélé que les propositions de l’émissaire américain Amos Hochstein exigent la destruction de 50 % des infrastructures du Hezbollah en échange d’un retrait israélien partiel du sud du Liban. Il a qualifié ces demandes d’inacceptables, affirmant qu’elles servaient uniquement les intérêts d’Israël.
Il a également critiqué la politique d’ingérence américaine au Liban et dans d’autres pays arabes, dénonçant leur stratégie de pressions économiques et diplomatiques. Il a rejeté toute nouvelle entente imposée de l’extérieur, soulignant que la souveraineté libanaise ne peut être sacrifiée pour un soutien financier conditionné.
Selon lui, Israël est responsable de la rupture du cessez-le-feu, qu’il a violé à de nombreuses reprises. Le Hezbollah, en revanche, affirme être resté fidèle à l’accord, en coordination avec le gouvernement libanais. Cheikh Qassem a averti qu’une nouvelle agression israélienne provoquerait une réponse immédiate : « En une heure, toute la sécurité construite par Israël depuis huit mois pourrait s’effondrer. »
Il a insisté sur le fait que la remise des armes n’arrêterait pas les attaques israéliennes, comme le reconnaissent ouvertement les responsables de Tel-Aviv. Selon lui, désarmer le Hezbollah reviendrait à désarmer le Liban tout entier face aux menaces extérieures.
Le secrétaire général du Hezbollah a enfin appelé à renforcer l’unité nationale, à élaborer une stratégie défensive concertée, et à reconnaître la résistance comme un pilier constitutionnel. Il a dénoncé l’inaction de l’État face aux agressions et aux menaces, et exhorté les autorités à protéger la souveraineté et la sécurité du pays, plutôt que d’affaiblir les capacités du peuple.
Pour Cheikh Qassem, aucun projet national n’est viable sans consensus interne. La force de résistance, selon lui, est un droit légitime, fruit de sacrifices, et un facteur de stabilité face aux ambitions israéliennes.